Lectures...

Des lectures d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, et celles de demain qui n'ont pas encore été traduites :)


mardi 23 décembre 2014

L'accro du shopping dit oui, Sophie Kinsella





On continue dans la série des accros du shopping, avec cette fois-ci le tome 3, paru chez Piment en janvier 2004. Comme le titre l'indique, après avoir rencontré Luke dans le tome 1 et s'être installée avec lui à Manhattan dans le tome 2, Becky doit maintenant préparer son mariage.




Résumé : Becky et Luke sont heureux de vous faire part de leur mariage.
Dernier volet d’une trilogie désopilante, L’Accro du shopping dit oui marque le retour de Becky, cette fois-ci bien décidée à faire du plus beau jour de sa vie un événement inoubliable.
Faisant fi des mauvaises langues qui lui prédisent l’enfer auprès d’une dépensière pathologique, Luke vient de demander Becky en mariage. Pour une accro du shopping, c’est la consécration… ou le début du cauchemar.
Car Becky va très vite se retrouver dans une drôle de situation. Doit-elle se marier dans la maison de ses parents, au cœur de la campagne anglaise, et pousser le devoir filial jusqu’à porter la robe de sa mère ? Celle qui la fait ressembler à un feuilleté à la viande ? Ou se soumettre aux exigences de sa très chic belle-mère : liste de mariage glamourissime, somptueuse cérémonie au Plaza et immersion dans la crème du gratin new-yorkais ?
Cruel dilemme, mais impossible n’est pas Becky… 


Dans ce troisième tome, on retrouve donc Becky Bloowood, soon-to-be Becky Brandon, tiraillée entre deux choix de mariage : se ranger du côté de sa belle-mère qui lui oragnise, tous frais payés, un splendide, mais vraiment oufissime mariage au Plaza, à New-York, avec 400 invités, un décors de conte de fée inspiré de la Belle au Bois dormant, une robe de princesse, ou bien célébrer le plus beau jour de sa vie avec ses parents et ses amis, dans la maison familiale à Oxshott…
On retrouve les éléments familiers de Becky : ses doutes, ses cachoteries concernant son compte en banque, sa notion de ce que sont les « dépenses ménagères » ( des jupes miu-miu, un bar des années 30…), son désarroi face à une situation inconnue (rien que la scène des contractions de Suze, son amie enceinte, vaut le coup de lire le roman). Bref, encore 500 pages dévorées en un rien de temps !

Connaissant l’accro du shopping, on pense que le mariage au Plaza est une évidence : cadeaux de mariage hors de prix, gâteaux à 3 000€… Elle est néanmoins mal à l’aise à chaque fois qu’elle pense à ses parents, qui ont investi beaucoup de temps dans les préparatifs. Quel sera son choix ? Comment va-t-elle s’en sortir ? A lire pour savoir ;)

J’ai commencé à lire Shopaholic and Sister, et papa Noël devrait m’apporter Shopaholic to the stars si j’ai été gentille cette année… A suivre donc !

jeudi 18 décembre 2014

A Dog's life, Peter Mayle

A Dog’s Life, c’est un livre que j’ai mis environ un an à lire. Ca paraît beaucoup. Tout simplement, je l’ai commencé l’an passé, l’ai trouvé assez ennuyant, et quand j’ai vu la taille de ma PàL ( plus que 159 livres d’avance, yes !) je me suis dit qu’il fallait bien que je finisse de le lire. C’est chose faîte.

Sorti sous le titre Une vie de Chien, publié aux éditions Nil en 1997, c’est un roman dont l’idée de départ est originale, mais pas assez bien exploitée (à mon humble avis).


Résumé : Dans le sud de la France, à travers les aléas de la vie de " Boy ", un chien à qui il prête une conscience et l'usage d'une voix intérieure, Peter Mayle se fait le porte-parole de la condition canine, en même temps qu'il se sert de cette métaphore animalière pour pointer quelques travers de la condition humaine.
Boy passe ainsi en revue les propriétaires d'animaux domestiques, les chasseurs, les dresseurs, les couples et leurs amis... Car ce chien n'est pas n'importe qui, fervent admirateur de Proust, ses propos ne manquent pas de mordant! Avec un humour ravageur, chacune des aventures de ce " meilleur ami de l'homme " façonne le portrait, ironique et parfois peu flatteur, de nos propres mœurs.


Le résumé m’a donné envie de le lire. Après tout, ce n’était pas mal de la part de Peter Mayle de nous raconter l’arrivée du chien qu’il adopte dans sa maison, mais du point de vue du chien. Comme l’indique le résumé de Babelio, Mayle profite d’utiliser la voix du chien pour dénoncer certains travers humains.
Néanmoins, je n’ai pas été emballée par la narration. C’est lent, ça manque de rythme, « Boy » passe du coq à l’âne, ce n’est qu’une série d’anecdotes, et des anecdotes que j’ai trouvé sans grand intérêt.
Il est vrai qu’on rigole souvent des bêtises de nos propres animaux, peut-être que Peter Mayle a trouvé ça intéressant de partager son expérience de nouveau maître avec ses lecteurs, mais ça ne m’a pas convaincue.


C’était le premier roman de Peter Mayle que je lisais, j’ai également A Year In Provence dans ma PàL, qui est aussi autobiographique, j’espère que j’apprécierais ce roman davantage.

mercredi 17 décembre 2014

Joyland, Stephen King


Un des derniers de Stephen King, qui m'a été offert en cadeau de départ par les collègues qui connaissaient mes goûts: Joyland, de Stephen King.
Paru en France le 30 avril 2014 aux éditions Albin Michel, je m'attendais, vu le thème, à une suite de ça. Il y a beau avoir des clowns, ils n'ont pas vraiment le même tempérament que le précédent protagoniste des romans de King.

Quatrième de couverture française, édition Albin Michel :
Les clowns vous ont toujours fait un peu peur ?
L’atmosphère des fêtes foraines vous angoisse ?
Alors, un petit conseil : ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d’orage.
Après une rupture sentimentale, Devin Jones, 21 ans, débarque l’été 1973 à Joyland, petit parc d’attraction sur le littoral de la Caroline du Nord. Il est embauché avec d’autres étudiants pour compléter l’équipe de forains, à la fois étrange et joyeuse.  Sa rencontre avec un petit garçon doué de voyance, atteint d’une maladie grave, et surtout de sa mère, va changer la vie de Devin. Obsédé par le mystère du train fantôme soi-disant hanté par le spectre d’une femme égorgée 4 ans auparavant, le jeune homme se lance dans l’enquête. Un nouveau meurtre est-il possible ? Parviendra-t-il à l’éviter ? Une chose est sûre, l’aventure le changera à jamais.
Stephen King nous plonge avec une douce nostalgie, dans l’atmosphère d’une Amérique rétro.

Quatrième de couverture AMERICAINE :
L'étudiant Devin Jones prend un job d'été à Joyland, espérant ainsi oublier la fille qui a brisé son coeur. Mais il guérira en rencontrant quelque chose de bien plus terrible : l'héritage d'un tueur vicieux et le destin d'un enfant mourant, ainsi que la sombre vérité de la vie - et ce qui vient après -, et cela le changera à jamais.

Une histoire prenante autour de l'amour et de la perte, au sujet du fait de grandir et d'avoir grandit, ainsi que ceux qui ne peuvent faire ni l'un ni l'autre parce que la mort les emporte trop tôt. JOYLAND est un Stephen King au sommet de son art de conteur. Avec toutes les émotions des chefs d'oeuvres tels que LA LIGNE VERTE ou LES EVADES (nb : film adaptant une de ses nouvelles), JOYLAND est à la fois une histoire de mystère, une histoire d'horreur, et un roman mélancolique, un roman qui émouvera chacun, même le lecteur le plus aguerri.
Aparté: j'aime la façon dont les Américains spoilent (je suis linguiste, je francise le verbe, oui môsieur!) le lecteur dès le résumé. 
Néanmoins, cela me permet de vous spoiler moi-même un peu.
Effectivement, on retrouve là bon nombre d'ingrédients qui font des romans de Stephen King, des romans de Stephen King. Il y a du fantastique, un peu d'horreur, un personnage qui part à la recherche de son soi profond, un personnage attachant, des twists...

Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est que justement, tous les ingrédients traditionnels de King ne sont pas réunis, contrairement à un autre roman paru récemment, Doctor Sleep (article à venir). En fait, on se laisse porter par l’histoire de cet étudiant qui travaille pendant les vacances d’été, les attractions qu’il doit nettoyer, le costume de la mascotte du parc qu’il doit porter même pendant la canicule, son histoire d’amour, ses moments avec ses colocs…
J’ai vraiment eu l’impression, plus que de lire un roman, de partager un bout de vie avec le héros.
Et plus qu’un livre d’horreur ou de fantastique, Joyland se rapproche plus d’un roman policier : un meurtre a été commis il y a nombres d’années dans le train fantôme, l’esprit de la victime réapparaît pour se faire venger  (ou est-ce le fruit de l’imagination des touristes ?), et notre héros part à la châsse au tueur.

Un détail : la description du parc d’attraction, avec ses vieux manèges et ses personnages un peu miteux, m’a fait penser au Parc Saint Paul, près de Beauvais, où je suis déjà allée quelque fois. Avec l’image de ce parc en tête, j’étais littéralement transportée dans l’univers du roman.


Avis aux amateurs !



lundi 8 décembre 2014

L'accro au Shopping, Sophie Kinsella

Presque un mois sans rien écrire, et je dois l'avouer, presque un mois que je suis sur le même roman. Enfin, plus précisément, sur trois romans, que je continue en fonction de mon niveau de fatigue: L'appel du Coucou de Robert Galbraith, 5ème Règne de Maxime Chattam et L'accro du shopping dit oui de Sophie Kinsella.
Ayant vu le film plusieurs fois, je me suis mise à lire de la Chick lit récemment ( grâce à mon amie qui m'en a offert, cf http://pageaprespage.fr/) et je me suis mise par conséquent en quête de lire toute la série de l'accro du shopping.



Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu'un peu de shopping pour se remonter le moral... C'est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes... rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu'au jour ou, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s'efforce de s'amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes... Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l'achat et à l'appel vibrant des soldes ?

Confession d'une accro du shopping, le tome 1, est celui dans lequel on fait la connaissance de Becky Bloomwood, conseillère dans un magazine de finance... mais qui est elle-même toujours à découvert. Elle vit en colocation à Londres avec son amie Suze, qui lui reproche ses achats compulsifs. Suite à un manque d'argent devant une écharpe hors de prix qu'elle devait absolument acheter ( pour sa tante, à l'hôpital, voyons...), un confrère millionnaire lui avance 20£. Cet homme, c'est Luke Brandon, de la Brandon company. Entre haine, dénonciation calomnieuse et mensonge à son banquier, les relations entre Becky et Luke sont plutôt tendues. Jusqu'au jour où...

Je n'en dit pas plus et passe au tome 2, L'accro du Shopping à Manhattan.
 



Becky Bloomwood, la terreur des distributeurs ne s'est guère assagie question finances. Mais à quoi bon être devenue la journaliste financière la plus populaire d'Angleterre si l'on n'en profite pas ? Heureusement, elle file le parfait amour avec le séduisant Luke qui monte une nouvelle agence de communication à... New York ! Le rêve pour toute accro du shopping qui se respecte !
Aux anges, Becky s'envole avec lui vers ce paradis de la consommation ou elle se grise de soldes, de marques et de boutiques. L'ivresse tourne à la gueule de bois quand, dans un tabloïd anglais, on découvre un cliché de Becky en pleine frénésie d'achats sur la Cinquième Avenue : adieu la crédibilité !

Pour celles (et ceux) qui ont vu le film,on retrouve Becky, qui s'est installée avec Luke à Manhattan. Et là-bas, c'est pareil qu'à Londres. Entre entretien d'embauche pour la télévision et shopping à gogo, Becky ne sait plus où donner de la tête!
Et surtout, elle rencontre sa belle-mère...

Ce que j'ai aimé dans ces livres, c'est de retrouver les éléments marquants du film (oui, j'ai vu le film avant de les lire, j'assume!). J'imaginais la bouille de Becky, les tonnes de vêtements accumulées dans sa chambre, le charisme de Luke... Et je revoyais la scène où elle est avec sa belle-mère au restaurant, où elle avait pris soin de s'habiller avec une jupe noire et un chemisier blanc, très classe, très sobre, et où elle s'est retrouvée à faire le service car elle était habillée comme les serveuses...

Il y a toutefois un élément qui m'a dérangée dans ce roman: Becky s'installe à Manhattan. Elle commence les préparatifs en juillet, mais est à New-York en septembre 2001. Oui, septembre 2001, cependant à aucun moment il n'est fait référence au crash du World Trade Center. Est-ce pour ne garder que le côté léger des aventures de l'accro du shopping et ne pas sombrer dans l'historique, le dramatique? Est-ce un oubli de l'auteur? C'est vrai que ça m'a perturbée, mais c'est peut-être mon côté prof de civi^^

Je dois vous avouer qu'hier soir, fatiguée, j'ai demandé à mon compagnon de me faire la lecture. Quand il a commencé à me lire L'accro du shopping dit oui avec une voix de femme un peu bébête, je me suis dit "mais c'est vrai, c'est idiot comme livre..." Puis j'ai pensé: "c'est de la chick lit, c'est pour les nanas, moi ça me plaît, et ça me change les idées". Et une fois de plus, je n'apprends pas grand-chose (hormis les noms des grands magasins américains et britanniques, et les noms des quartiers riches et huppés, c'est toujours bon d'avoir des ressources pour une prof d'anglais^^) mais j'assume, ça me fait rire. Ces romans ont même une fonction cathartique: je n'ai quasiment pas fait de shopping depuis que j'ai attaqué la série Becky Bloowood. Isn't it wonderful? :)

Bientôt, un avis sur la suite des aventures de Becky!

mercredi 19 novembre 2014

The Book of Unicorns, Jackie French

C'est rare, mais ça arrive, de tomber sur un livre que j'ai énormément de mal à lire. Acheté quand j'étais ado, donc dans ma PàL depuis au moins 8 ans, The Book of Unicorns est un livre que j'aurais du lire dès son achat...


C'est un recueil de 6 nouvelles:
- Warts, l'histoire d'un petit garçon qui a des verrues sur les mains, qui n'a par conséquent pas d'amis à l'école. En visite chez sa grand-mère, il fait la rencontre d'une créature fabuleuse. De quelle crétaure s'agit-il? Ses verrues vont-elles disparaître grâce aux pouvoirs de cette créature? Vu le titre du livre et le thème cucul abordé, je vous laisse deviner...

- A present for Aunt Addie, c'est l'histoire d'un enfant qui va voir sa vieille tante, dans une vallée enchantée, entourée de créature... bref

- Amfylobbsis, c'est le nom d'une créature que tout le monde pense être imaginaire, sauf pour une enfant et son proche malade, à l'hôpital.... Encore une nouvelle pour petite fille qui sent la barbe à papa sortie de l'imagination de son auteure... Dyslexique. Oui, j'ai regardé la bio de Jackie French pour me faire une idée de son parcours, je n'aime pas juger un auteur sur un seul roman, mais là je trouvais son style, pour le coup, particulier. Outre le fait qu'elle fasse parler ses personnages avec un accent australien marqué -l'accent australien n'étant pas même évident à comprendre pour une anglophone parfois- les structures des phrases sont parfois maladroites, lourdes. Cela m'a donné encore plus de mal à apprécier les nouvelles du recueil.

- Spots, une petite nouvelle dans le même style que les trois autres;

- The Taming of the Beast... idem.

- The Lady of the Unicorn, la dernière nouvelle, est aussi la plus longue. Les personnages principaux sont une petite fille, la demoiselle de la licorne, et une géante. Les deux protagonistes se sontent seules, l'une à cause de son statut, l'autre à cause de sa différence physique. Cependant, la géante veut que la lady aie des amis, donc propose de lui présenter les siens, d'autres monstres, qui ont un service à lui demander. La Lady y voit donc une amitié intéressée, et s'en va. Le jour suivant, un peuple barbare, les T'manians, attaquent son royaume (bien sûr la lady est orpheline, bien sûr ce sont les T'manians qui ont tué ses parent sil y a fort longtemps). Le royaume est désemparé, surtout que derrière les T'manians, des monstres débarquent! Mais ces monstres sont-ils là pour attaquer le royaume ou, au contraire, pour aider la jeune fille? Quel suspens... ><"


Ce livre n'a pas été traduit en français, mais, si d'aventure vous lisiez ce livre, je vous conseille la dernière nouvelle, qui transmet des valeurs d'amitié, d'entraide, qui explique qu'il ne faut pas juger les gens sur leur apparence...  C'est de la teen lit, néanmoins je trouve que les histoires sont plus adaptées à un public très jeune. C'est le genre d'histoires que l'on peut lire à ses enfants avant de les coucher. Pour ma part, ça a été 178 pages d'ennui.

Pour conclure, une citation d'un grand philosophe français contemporain: "c'est rose, c'est flou, c'est dégueulasse, c'est bien un livre [sic] pour fille!" (Frédéric Molas, le Joueur du Grenier)


jeudi 13 novembre 2014

13 à Table!

Aujourd'hui je vous parle du recueil de nouvelles 13 à table!, sorti il y a tout juste une semaine, acheté et dévoré le jour-même.
Pour seulement 5€, vous dégustez 274 pages de récits de treize auteurs français et en plus, vous faîtes une bonne action. Allier l'utile à l'agréable, quoi de plus beau?
13 auteurs, donc.
On commence avec Françoise Bourdin, qui nous réunit autour d'un repas de famille comme certaines familles connaissent: on se voit une fois par an, on s'apprécie ou pas, on se dit toujours qu'on va se rappeler, par politesse... mais au fond, on préfère une soirée entre amis que se coltiner les cousins. Cette nouvelle m'a beaucoup parlée.

On enchaîne avec Maligne, de Maxime Chattam. Là, plus question de repas de famille, plutôt d'un grand repas de famille pour une seule personne. Maxime Chattam nous plonge dans son univers, où un homme en obésité morbide explique qu'une petite voix le force à manger sans discontinuer. Dès le début on peut se poser plusieurs questions et on veut connaître les réponses rapidement. L'avantage d'une nouvelle, c'est qu'on n'a pas à attendre 500 pages pour apprendre le pourquoi du comment. Toutefois, peut-être trop courte, je n'ai pas eu le temps de plonger dans cet univers.

Suivent les nouvelles d'Alexandra Lapierre, Agnès Ledig (sur une maman isolée, particulièrement touchante), Pierre Lemaître (sur un veuf isolé, tout aussi touchant), Guillaume Musso; la nouvelle de Marc Levy, tout à fait d'actualité car Aaron et Mehdi explique le ressenti de leur peuple l'un envers l'autre; Le Parfait, de Tatiana de Rosnay, nouvelle qui peut également rappeler des situations similaires à beaucoup de personnes, quand la belle-mère se mêle de tout; Gabrielle, de Frank Thilliez, très belle nouvelle sur l'amour éternel, et Langouste Blues de Bernard Werber, grâce à qui nous pouvons voir la vie à travers les yeux d'une langouste qui attend son heure dans un restaurant.

Deux nouvelles m'ont surtout marquées.
Tout d'abord, La Part de Reine, de Eric-Emmanuel Schmitt: Clovis, un sans-abris, refuse l'argent qu'on lui donne en échange des services qu'il rend. Tout ce qu'il demande, c'e'st à manger, car il vit au jour le jour, et ce qu'il a en trop, il le donne à d'autres sans-abris, sans savoir s'il aura de quoi manger demain ou non. Lorsqu'un petit garçon découvre ça, Clovis lui explique sa façon de penser, en prenant en exemple sa chienne, qui lui a toujours fait confiance, qui se sentait en sécurité avec lui, qu'elle mange ou non, car elle savait qu'elle mangerait bien un jour. C'est la nouvelle la plus longue du recueil, je n'en dis pas plus, je vous laisse le plaisir de la découvrir, et de verser quelques larmes, car c'est une bonne leçon d'humanité que l'auteur nous offre là.

Enfin, la nouvelle qui m'a le plus plu est Mange le dessert d'abord, celle de Gilles Legardinier. Sur les treize auteurs, c'est le seule à ne pas avoir écrit de fiction. Il prend la plume et nous raconte deux souvenirs qui tournent autour du repas. Le premier, c'est le souvenir d'un repas pris chez ses parents, à l'annonce de l'achat de sa maison. Il se fait une joie d'expliquer les plans à son père, et d'écouter ses conseils en retour, sans se douter que ce sera leur dernière conversation...
Son deuxième souvenir, c'est le souvenir d'un enterrement en Angleterre, l'enterrement d'un membre de l'équipe de tournage avec laquelle il travaillait. Il se rappelle de la cérémonie, qu'il décrit paradoxalement avec humour, et surtout du repas de famille qui a suivi les obsèques. Le titre de la nouvelle est la conclusion de ce récit, qui nous rappelle que l'on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve, alors autant profiter des meilleures choses tant qu'on le peut.
Voilà, j'ai les larmes aux yeux rien qu'en parlant de cette nouvelle.


J'espère vous avoir convaincus d'acheter ce recueil, même si, comme moi, vous êtes sensibles, vous passerez quand même un bon moment de lecture ;)

vendredi 7 novembre 2014

Gravé dans le sable, Michel Bussi

Hello!
Comme vous le savez car j'ai écrit un article pour me vanter de mes dédicaces de Michel Bussi, j'ai enfin fini de lire Gravé dans le Sable, acheté le mois dernier à la librairie Bulle d'Encre à Houdan, lors de la rencontre avec Monsieur Bussi.


Résumé: Quel est le prix d’une vie ?
Quand on s’appelle Lucky, qu’on a la chance du diable, alors peut-être la mort n’est-elle qu’un défi. Un jeu. Ils étaient cent quatre-vingt-huit soldats sur la péniche en ce jour de juin 1944. Et Lucky a misé sa vie contre une hypothétique fortune.
Alice, sa fiancée, sublime et résolue, n’a plus rien à perdre lorsque vingt ans plus tard, elle apprend l’incroyable pacte conclu par Lucky quelques heures avant le Débarquement.
De la Normandie aux Etats-Unis, elle se lance à la quête de la vérité et des témoins... au risque de réveiller les démons du passé.


Publié le mois dernier par Presse de la cité, ce roman est un fait une réédition de Omaha Crimes.
J'ai beaucoup aimé la préface, le petit mot qu'a écrit Michel Bussi pour expliquer son ressenti en temps qu'auteur: son organisation, ses recherches... En effet, j'ai trouvé l'histoire bien documenté, notamment pour la description de Washington.

J'ai eu un peu de mal au tout début du roman, car on ne suit pas un seul personnage ou un seul groupe, mais plusieurs personnages. Le début est un peu un roman choral, entre les jeunes soldats américains près à débarquer sur les plages de Normandie, Lison Munier qui veut partir à la rescousse d'un soldat peut-être encore vivant, d'un soldat qui se bat "pour la France" tandis que ses parents restent cloîtrés chez eux en attendant que la guerre cesse...

Après les descriptions du débarquement, ellipse de 20 ans. On se retrouve en 1964, et c'est là que l'histoire démarre vraiment. L'anniversaire du débarquement, une jeune veuve qui vient sur les lieux, qui apprend le pacte passé entre son défunt fiancé et un riche héritier, un échange de place contre une fortune... qu'elle n'a pas touchée. Face à cette injustice, les anciens rangers, mais de Lucky, vont aider Alice pour que justice soit faite. Mais Emilia Arlington, la mère du riche soldat, ne compte pas rembourser Alice et n'hésitera pas à utiliser tous les moyens possibles pour étouffer l'affaire et révéler au grand jour que son fils était un lâche...

Je ne vous en dit pas plus. Je n'ai pas autant aimé Gravé dans le Sable que Nymphéas Noirs, l'atmosphère n'est pas la même, même si comme pour Giverny, les plages de Normandie me sont familières. Peut-être étais-je trop fatiguée pour apprécier le roman à sa juste valeur, néanmoins à chaque page, je voulais connaître la suite de l'enquête ( ce qui est embêtant quand on doit se coucher tôt et que le livre nous fait de l'oeil, posé tranquillement sur la table de chevet).

Si vous êtes convaincus, tant mieux, si vous êtes convaincus et QU'EN PLUS vous aimeriez avoir ce roman dédicacé, Michel Bussi sera à la foire du livre de Brive ce weekend!

Plus d'infos: http://www.foiredulivre.net/

Pour ceux qui ne savent pas où Brive-la-Gaillarde se trouve, vous prenez l'A20 direction Toulouse et c'est toujours tout droit! Si vous venez de Toulouse, c'est tout droit dans l'autre sens... pas loin de Martel, où se tient le festival de la BD tous les étés... Je m'arrête là.

lundi 3 novembre 2014

Achats du weekend... Que du Maxime Chattam!

En prévisions des longues soirées d'hiver, je me suis (encore) acheté quelques livres ce weekend. Trois romans, seulement trois, donc je ne tiendrai pas l'hiver avec, peut-être deux semaines si je ne lis pas beaucoup (avec les conseils de classes qui approchent, les bulletins à remplir et les réunions parents-profs, croyez moi que je n'aurais pas beaucoup de temps à moi^^).

Anyway, je me suis offert trois romans de Maxime Chattam que je n'avais pas encore:

L'âme du mal et Maléfices font partie de la trilogie du mal, qui comprend également In Tenebris (que je vous recommande!)

Je n'ai rien écrit sur Chattam jusqu'à maintenant, néanmoins je vous conseille de toute urgence La Promesse des Ténèbres, un thriller particulièrement prenant, si prenant que même après l'avoir lu, je suis restée quelques jours dans cet univers lugubre...

mardi 28 octobre 2014

Game of Thrones intégrale 5 aux éditions J'ai Lu

Game of Thrones, qui a connu un ENORME succès notamment grâce à la série de HBO, compte parmi les livres que j'ai mis le plus de temps à lire. Non pas parce que c'est ennuyeux, loin de là, mais parce que j'ai acheté les intégrales aux éditions j'ai lu, que chaque pavé fait plus de mille pages, que c'est écrit en tout petit, et que surtout, vu le nombre incroyable de personnages/lieux/maisons/complots qu'il y a dans cette oeuvre, un pti glossaire tel que celui du Silmarillion, pour ne citer que lui, aurait été le bienvenu, surtout pour les gens qui, comme moi, ont commencé à regarder la série en VO et sont passés au livre en VF, où les noms changent compètement.
BREF, ce racontage de vie pour vous dire que, ça y est, après avoir été programmé pour le 15 juin 2014, puis repoussé repoussé repoussé, la sortie du livre aux éditions J'ai Lu est annoncée pour le 04 mars 2015! Donc, on ne l'aura pas au pied du sapin, mais on l'aura... Et ça tombe à peu près pour la fête des grands-mères, je dis ça, je dis rien...



Je partage cet article que j'avais vu sur Twitter le mois dernier, qui est assez intéressant et qui montre qu'effectivement, les aventures des Starks, Lannisters et Tyrells sont les plus longues à lire...

http://www.archimag.com/bibliotheque-edition/2014/09/15/combien-temps-lire-livre-duree-lecture-classiques

lundi 20 octobre 2014

La Lettre Oubliée, Nina George

Résumé: Il a toujours un livre en tête pour soulager les maux de l'âme: dans sa "pharmacie littéraire" installée sur une péniche à Paris, le libraire Jean Perdu vend des romans comme on vendrait des remèdes pour mieux vivre.
Il sait soigner tout le monde- à l'exception de lui-même.
Cela fait vingt-et-un ans déjà que Manon s'est éclipsée pendant qu'il dormait en lui laissant pour tout adieu une lettre qu'il n'a jamais osé ouvrir. Mais voilà qu'arrive l'été, un été pas comme les autres qui verra Jean Perdu s'échapper de sa librairie pour s'engager dans un voyage au pays des souvenirs, en plein coeur de la Provence, avant de revenir à la vie.




Publié par les éditions Charleston, ce roman est une bonne découverte. Gagné grâce à #VendrediLecture, c'est quasiment 400 pages de poésie qu'on a entre les mains. Ce qui m'a plu, ce sont les références multiples à plusieurs genres de littérature. Nina George ne se contente pas de citer les grands classiques, elle colore l'univers parisien puis provençal de Jean de sorcier à lunettes et des membres de la garde de nuit; avec le regard, les mots et les pensées de Jean Perdu, elle souligne les nuances qui existent entre la fantasy, la science-fiction et le fantastique; à bord de son bateau-pharmacie, elle fait de son héros et de ses compagnons des explorateurs des temps modernes, des explorateurs de l'âme.

La narration est intéressante dans ce roman. A la troisième personne, il s'agit d'une narration interne, où le narrateur sait ce qu'il s'est passé dans le passé car il vit dedans depuis 21 ans, et sait pourquoi Manon est partie grâce à la lettre, puis au journal intime qu'il récupère. Tout n'est pas raconté chronologiquement: Jean envoie parfois des lettres à sa voisine, des lettres pleines de poésie.

J'ai été emballée par ce roman dès les premières pages, cependant j'ai trouvé le milieu un peu long, et la fin assez clichée... Néanmoins pleine d'émotions.
Je vous conseille donc ce roman pour les conseils prodigués par ce guérisseur d'âmes qu'est Jean Perdu.

 "si vous me permettez, chère madame: à long terme, ce que vous lisez est beaucoup plus décisif que l'homme que vous épousez"

mardi 14 octobre 2014

Fermeture de la librairie La Réserve à Mantes-la-Ville

La nouvelle a été annoncée il y a déjà quelques temps, néanmoins, ça me fait mal au coeur de l'écrire: la librairie La réserve, à Mantes-la-Ville, ferme officiellement le samedi 18 octobre 2014.
J'ai du mal à croire que cette libraire dans laquelle je voulais travailler quand j'étais collégienne ferme. C'est un coup dur. Une librairie qui ferme, c'est un libraire qui part, c'est une personne à qui on demandait des conseils qui nous quitte...
La faute à qui? C'est le gros débat actuel, moins de lecteurs, moins de libraires, plus de ventes en ligne... Et pour construire quoi? En plein Mantes-la-Ville, à quoi aura-t-on le droit, entre une salle de sport et un magasin discount...

Je sèche mes larmes, je vous annonce quand même le programme concocté par La réserve pour finir en beauté!

Aujourd'hui, et jusqu'à samedi, déstockage du rayon Pléiade avec 30% de remise, (environ 150 exemplaires, parus depuis plus de 2 ans et en stock chez nous depuis 6 mois conformément à la loi).
Des centaines d'ouvrages soldés (50% ou plus).
Et toujours un choix de nouveautés pour vos lectures ou cadeaux des prochaines semaines,

Vendredi 17 octobre à 18 h : rencontre dédicace avec Claire Balavoine pour la sortie du livre qu'elle publie, avec le photographe Alain Marouani, et qui retrace la vie, les disques, les combats de Daniel Balavoine (éditions Flammarion, 29,90€). Une belle dernière rencontre de La Réserve !

Dimanche 19 octobre, de 10 h à 18 h, avec les voisines brocanteuses Val et Yessa :
Vid'Atelier (brocante des brocantes) et Vid'Réserve (solde des soldes : - 50 % sur les livres, les CD et les cartes postales déjà soldés). Et l'occasion de derniers achats et d'un dernier adieu à La Réserve!
PS : réservez votre week-end du 15 et 16 novembre pour une grande fête d'adieu au 81 avenue Jean Jaurès à Mantes-la-Ville : des films, des concerts, des rencontres et plein de surprises. Bientôt des détails. Entrée libre.


Voilà les informations principales. J'irais y faire un tour samedi, histoires de commencer à préparer mes achats  de Noël (hé oui, ça arrive vite...) et aussi pour voir une dernière fois ce lieu qui m'est si familier, et cette équipe de libraires serviables.

dimanche 12 octobre 2014

Bridget Jones 2, The Edge of Reason

Attention, si vous n'avez pas vu le film, vous risquez d'être spoilé...

Après avoir lu le tome 3, j'ai décidé de lire le tome 2 de Bridget Jones que j'avais dans ma PàL depuis au moins 5 ans... J'ai vu le film de nombreuses fois, mais je ne m'attendais pas à ce que le roman original soit si différent.

Pour ceux qui ont vu le film, on retrouve notre Bridget déchirée entre Mark Darcy et Daniel Cleaver, Daniel avec qui elle part en Thaïlande pour un reportage, se retrouve dans la même chambre que lui un soir, soir où malheureusement pour lui il a fait appel aux services d'un Shemale...
Hé bien, dans le roman, non-seulement le reportage n'existe pas, mais en plus ce passage n'est qu'une infime partie du livre.



C'est pour ça que, même en ayant vu le film maintes fois, j'ai eu envie de lire le roman, car l'adaptation est assez loin du journal, quoique l'esprit Bridget Jones est bien présent dans le film.

Les amateurs de Jane Austen ET de Helen Fielding auront peut-être remarqué les similitudes entre le Darcy de Pride and Prejudice et Mark Darcy. Coïncidence, c'est Colin Firth qui joue le rôle de Darcy dans l'adaptation BBC du roman de Jane Austen. Coïncidence encore, Bridget est absolument fan de Colin Firth et voudrait qu'il l'épouse... Quand on a en tête l'image de Colin Firth dans le rôle de Mark Darcy, tous les passages concernant Pride and Prejudice sont troublants! Et on comprend pourquoi ils n'ont pas pu être adaptés à l'écran. Dommage, j'ai beaucoup rit lors d'un de ces passages!

Entre mariage de ses amis, alcool, champignons magiques, gaffes en tout genre, cigarettes, pesée matinale et questions presque existentielles, c'est tout un univers qu'on prend plaisir à partager le temps de la lecture.

Pour ceux qui ont la curiosité de découvrir les anecdotes de Jonesy qui ne sont pas dans le film, je vous conseille vivement cette lecture! :)


Mes Bussi dédicacés :)

Hé oui, je vous avais prévenu de la venue de Michel Bussi chez Bulle d'encre à Houdan ce mercredi 8 octobre. Mon acolyte et moi y sommes donc allées, très contentes en plus d'avoir trouvé la librairie du premier coup et une place pas loin (pour l'anecdote...).
Accueillies par le libraire fort sympathique, nous nous sommes donc munies de son dernier roman, Gravé dans le Sable, et j'en ai sorti deux autres de mon sac à main. Collectionneuse, of course j'aurais aimé tous me les faire dédicacer!


Michel Bussi commença par Nymphéas noirs, que j'ai absolument a-do-ré, puis un avion sans elle. Je lui ai ensuite pris deux tomes de Gravé dans le Sable, un pour mes parents et... un pour moi. "Toujours pour Julie", m'a-t-il dit, et m'a-t-il écrit.


(désolée pour la patte de chat sur la photo, mon Shakespeare est, comment dire... fou de livres^^)


Cette rencontre fut très brève mais mémorable. Michel Bussi nous a appris qu'il m'était environ un an et demi à écrire un roman, donc... rendez-vous en avril 2015?

lundi 6 octobre 2014

Achats du week-end!

Vu qu'en ce moment j'achète environ 5 livres par semaine, autant partager!
Après mes achats de chick lit, je passe au policier. Depuis cet été et mes lectures de Bussi et Chattam, je suis retombée dans ce genre que je redécouvre...

Achat 1: La forêt des Mânes, Jean-Christophe Grangé


Achat 2: Miserere, Jean-Christophe Grangé


Achat 3: Le 5e règne, Chattam


Achat 4:  La chambre des morts, Frank Thilliez


Bref, de quoi m'occuper!

vendredi 3 octobre 2014

Michel Bussi en dédicace!!!

L'information étant introuvable sur internet, je viens juste d'appeler la librairie Bulle d'Encre située à Houdan: Michel Bussi sera là pour dédicacer son nouveau roman mercredi 8 octobre, Gravé dans le sable! Bon, je pense qu'il pourra aussi dédicacer ses autres romans, hein^^

L'auteur des Nymphéas Noirs, un avion sans elle, et ne lâche pas ma main, entre autres, sera à la librairie de 15h30 à 19h30 ou de 16h à 20h, les horaires ne sont pas encore fixes. Quoiqu'il en soit, il semble qu'il soit là pour quatre heures!

Si vous souhaitez le rencontrer ou le découvrir (je vous le conseille!), rendez-vous chez  Bulle d'encre à Houdan mercredi prochain!
Personnellement, j'ai déjà fait mettre mon exemplaire de Gravé dans le Sable de côté ;)

Nymphéas Noirs, Michel Bussi

Nymphéas Noirs, c'est un roman que m'a fait découvrir mon amie Erika et que j'ai dévoré cet été. L'action se déroule à Giverny, le village de Claude Monet, où un meurtre a eu lieu. L'inspecteur Lorenç est chargé de l'enquête qui va l'emmener au pays des impressionnistes.


Je ne peux pas vous résumer plus ce roman, au risque de trop en dévoiler.  3 femmes sont au coeur du roman: une écolière, l'institutrice, et une vieille dame qui vit juste à côté de l'Epte, le ruisseau qui traverse le village normand. Toute l'histoire tourne autour du meurtre qui a été commis un matin, et qui va rhytmer la vie du village.

Lorsque j'ai partagé ma #VendrediLecture, une twitto m'a tout de suite dit que si je connaissais bien Giverny, j'allais tout de suite deviner la chute du roman. Transitant souvent entre Mantes et Vernon, bien sûr, je passe systématiquement par Giverny. J'ai un peu honte, mais je n'ai jamais visité les jardins de Monet (trop de touristes...). Pour moi, Giverny, dans le sens Mantes-vernon, c'est juste une rue avec les jardins sur la droite et l'Epte sur la gauche. Au début de ma lecture, je me suis dit qu'il y avait des éléments décris dans le roman qui ne me disait rien, et pour cause...

Michel Bussi est un auteur absolument surprenant. A chaque page que je tournais, mon coeur palpitait de plus en plus vite. Entre la petite Fanette qui veut devenir artiste, l'institutrice du village passionnée par Monet et bientôt par l'inspecteur, et la vieille femme aigrie qui connaît toute l'histoire du village et porte un regard critique sur tous les touristes, surtout les américains qui viennent séjourner dans les parages, on ne s'ennuie pas et surtout, j'étais pressée de connaître la suite. Qui a tué l'homme ce matin-là???

J'en ai appris beaucoup sur les peintres impressionnistes, et surtout, j'ai découvert une nouvelle écriture, simple et efficace.
Je vous conseille ce roman, vraiment! Laissez-vous emporter par ce tourbillon de mots, un voyage dans le temps, le suspens et la peinture...


jeudi 25 septembre 2014

Contes et Légendes des Pays Celtes en bandes dessinées

Plusieurs contes sont ici rassemblés: Bran le navigateur, Pwil et Rhianon, Les deux bossus, Thomas le rimeur, Le roi des leprechauns, l'avare, l'envieux et le Korrigan, la petite boîte de sardines, la fée Selkie, Setanta et le chien de Culann, la fille du Sabotier, la fontaine Margatte, la roche aux fées.



C'est une belle BD que ma soeur m'a offerte. J'adore la culture celte, les histoires du cycle arthurien et les légendes bretonne, et j'ai trouvé cet ouvrage bien fait et bien renseigné. Déjà, les contes sont illustrés, et illustrés par plusieurs dessinateurs, ce qui donne un mélange des genres assez intéressant.

Graphiquement, on peut dire pour référence que l'on va de Kaamelott aux Bidochons, en passant par Disney et Naheulbeuk. J'ai bien aimé, on voit bien que l'on change de conte juste grâce aux dessins.

Ensuite, avant chaque début de conte, il y a deux pages d'explications sur Arthur, la religion celte, la forêt de Paimpont, les leprechauns, enfin bref, tous les éléments qu'il faut pour introduire le conte. Il y a notamment un encadré sur les druides et l'Ankou ( esprit qui vient chercher les morts la nuit), les fans de Kaamelott apprécieront ;)

Enfin, après les explications, il y a un proverbe breton tel que "on est force de subir, pas d'aimer", "secret confié à trois personnes est avant peu connu de quatre" ou "idiot fini, s'il sait se taire, a l'air d'un homme sage".

Les contes ne sont pas seulement des pures histoires bretonnes, mais aussi des légendes de Grande-Bretagne, donc du pays celte en général. De surcroît, il n'y a pas que des légendes mais aussi des contes moraux.

Ce recueil de contes se lit très vite, d'autant plus que l'un des contes (le plus beau à mon humble avis) est uniquement illustré, sans parole. et en plus, on apprend des choses! (he oui, j'aime la culture G!) J'ai aussi reconnu des lieux de la forêt de Pimpont dans la description des contes, des cours lointains de 5e...  Ce livre peut être lu aussi bien par un jeune public que par des adultes, le temps d'une soirée.

Seul point négatif: il y a quelques fautes d'orthographe ou d'inattention... Par exemple, le conte "l'avare, l'envieux et le korrigan" est intitulée "l'avare, le vieux et le Korrigan". Au début, je me demandais lequel des deux vieux était "le vieux", mais non, son surnom est bien "l'envieu"^^ Attention aux éditions Petit à Petit, il faut se relire!



mercredi 24 septembre 2014

Festival Bulles de Mantes 2015

Du 5 au 7 juin 2014 se déroule le festival Bulles de Mantes, sur l'île Aumône à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines. Pour les amateurs de BDs, c'est l'occasion de rencontrer leurs auteurs préférés, d'en découvrir de nouveaux, et de compléter leur collection.


En effet, quelques cinquante auteurs seront en dédicaces durant ce week-end, parmi lesquels Jean-Luc Masbou, Virginie Augustin, Pierre Boissière, Jean-Luc Garrera, Hermann, Martin Jamar et bien d 'autres! L'événement prend forme petit à petit, d'autres noms sont à venir.

De nombreux libraires et exposants seront également de la partie afin de vous plonger dans le monde de la bande dessinée et des comics.

Enfin, des animations telles que concerts, jeux et concours de cosplay rassembleront les musicos, les geeks et les familles venues passer un bon moment.

En 2013, le festival avait mis à l'honneur le Moyen-Age, tout en créant un espace manga à côté. C'était génial, j'ai passé une journée superbe et je me suis bien amusée au karaoké, animé par des jeunes fans de manga.

En 2009, toute la troupe du Naheulband était là, hé bien, il y avait de l'ambiance à base de blagues elfiques et de kazoo! J'ai pu me faire dédicacer La couette de l'oubli par John Lang et prendre une photo avec lui, c'est un homme vraiment gentil et accessible.

Voilà, plus d'infos à venir, en espérant passer d'aussi bons moments qu'aux éditions précédentes :)

PS: venez, il y a des navettes gratuite's depuis la gare de Mantes et le parking est également gratuit ;)

mardi 23 septembre 2014

Dédicace: Le souffle d'Erya, Cédric Michel Bouet

Michel Bouet, professeur d'anglais au collège des M********, près de mon collège, sera en dédicace à la Fnac de Cergy le samedi 27 septembre 2014, de 14h à 19h.

Résumé: Les terres d’Erya viennent de subir une terrible défaite face au machiavélique grand prêtre Ardhjil Fahssar, serviteur de Rhaban et détenteur de la Pierre noire, l’éblouissante Obsidienne. Ce dernier, animé par de sombres desseins, ne compte d’ailleurs pas en rester là. 
Démuni face à ce grand péril, Galaad, prince d’Erya, découvre que le soutien dont il a tant besoin réside là où il ne s’y attendait pas. Tout d’abord, il y a cette rébellion qui fait beaucoup parler d’elle dans les territoires qu’Ardhjil Fahssar a conquis. Puis, cette famille qu’on lui a présentée : Balthus, le père, savant hors normes, dont la dernière invention va révolutionner l’art de la guerre ; Hector, son fils, qui s’est illustré au cours des derniers affrontements ; et Tara, sa fille adoptive, savante en devenir au passé énigmatique.
Galaad doit-il fonder là tous ses espoirs de reconquête ?

Auteur de fantasy, il publie le tome 2 du Souffle d'Erya, intitulé Chandhara.


Résumé: Les terres d'Erya tentent de reprendre leur destin en main.
A l'aune du succès remporté par les rebelles à Brana Mynn, les espoirs sont grands, l'avenir s'annonce riche de promesses.
C'est sans compter, cependant, sur Ardhjil Fahssar. Investi d'un pouvoir divin, et en possession de l'Ir-Gwaith et de Ker-Ihzor, deux des pierres de pouvoir, il œuvre pour que s'accomplisse le sombre dessein de son dieu et n'a d'autre but désormais que de s'emparer des deux pierres manquantes : celle des Amazones et celle des Eryans. 
Pour cela, il doit  conquérir Chandhara, la formidable citadelle, fief des Amazones et leurs dragons..