Lectures...

Des lectures d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, et celles de demain qui n'ont pas encore été traduites :)


mercredi 19 novembre 2014

The Book of Unicorns, Jackie French

C'est rare, mais ça arrive, de tomber sur un livre que j'ai énormément de mal à lire. Acheté quand j'étais ado, donc dans ma PàL depuis au moins 8 ans, The Book of Unicorns est un livre que j'aurais du lire dès son achat...


C'est un recueil de 6 nouvelles:
- Warts, l'histoire d'un petit garçon qui a des verrues sur les mains, qui n'a par conséquent pas d'amis à l'école. En visite chez sa grand-mère, il fait la rencontre d'une créature fabuleuse. De quelle crétaure s'agit-il? Ses verrues vont-elles disparaître grâce aux pouvoirs de cette créature? Vu le titre du livre et le thème cucul abordé, je vous laisse deviner...

- A present for Aunt Addie, c'est l'histoire d'un enfant qui va voir sa vieille tante, dans une vallée enchantée, entourée de créature... bref

- Amfylobbsis, c'est le nom d'une créature que tout le monde pense être imaginaire, sauf pour une enfant et son proche malade, à l'hôpital.... Encore une nouvelle pour petite fille qui sent la barbe à papa sortie de l'imagination de son auteure... Dyslexique. Oui, j'ai regardé la bio de Jackie French pour me faire une idée de son parcours, je n'aime pas juger un auteur sur un seul roman, mais là je trouvais son style, pour le coup, particulier. Outre le fait qu'elle fasse parler ses personnages avec un accent australien marqué -l'accent australien n'étant pas même évident à comprendre pour une anglophone parfois- les structures des phrases sont parfois maladroites, lourdes. Cela m'a donné encore plus de mal à apprécier les nouvelles du recueil.

- Spots, une petite nouvelle dans le même style que les trois autres;

- The Taming of the Beast... idem.

- The Lady of the Unicorn, la dernière nouvelle, est aussi la plus longue. Les personnages principaux sont une petite fille, la demoiselle de la licorne, et une géante. Les deux protagonistes se sontent seules, l'une à cause de son statut, l'autre à cause de sa différence physique. Cependant, la géante veut que la lady aie des amis, donc propose de lui présenter les siens, d'autres monstres, qui ont un service à lui demander. La Lady y voit donc une amitié intéressée, et s'en va. Le jour suivant, un peuple barbare, les T'manians, attaquent son royaume (bien sûr la lady est orpheline, bien sûr ce sont les T'manians qui ont tué ses parent sil y a fort longtemps). Le royaume est désemparé, surtout que derrière les T'manians, des monstres débarquent! Mais ces monstres sont-ils là pour attaquer le royaume ou, au contraire, pour aider la jeune fille? Quel suspens... ><"


Ce livre n'a pas été traduit en français, mais, si d'aventure vous lisiez ce livre, je vous conseille la dernière nouvelle, qui transmet des valeurs d'amitié, d'entraide, qui explique qu'il ne faut pas juger les gens sur leur apparence...  C'est de la teen lit, néanmoins je trouve que les histoires sont plus adaptées à un public très jeune. C'est le genre d'histoires que l'on peut lire à ses enfants avant de les coucher. Pour ma part, ça a été 178 pages d'ennui.

Pour conclure, une citation d'un grand philosophe français contemporain: "c'est rose, c'est flou, c'est dégueulasse, c'est bien un livre [sic] pour fille!" (Frédéric Molas, le Joueur du Grenier)


jeudi 13 novembre 2014

13 à Table!

Aujourd'hui je vous parle du recueil de nouvelles 13 à table!, sorti il y a tout juste une semaine, acheté et dévoré le jour-même.
Pour seulement 5€, vous dégustez 274 pages de récits de treize auteurs français et en plus, vous faîtes une bonne action. Allier l'utile à l'agréable, quoi de plus beau?
13 auteurs, donc.
On commence avec Françoise Bourdin, qui nous réunit autour d'un repas de famille comme certaines familles connaissent: on se voit une fois par an, on s'apprécie ou pas, on se dit toujours qu'on va se rappeler, par politesse... mais au fond, on préfère une soirée entre amis que se coltiner les cousins. Cette nouvelle m'a beaucoup parlée.

On enchaîne avec Maligne, de Maxime Chattam. Là, plus question de repas de famille, plutôt d'un grand repas de famille pour une seule personne. Maxime Chattam nous plonge dans son univers, où un homme en obésité morbide explique qu'une petite voix le force à manger sans discontinuer. Dès le début on peut se poser plusieurs questions et on veut connaître les réponses rapidement. L'avantage d'une nouvelle, c'est qu'on n'a pas à attendre 500 pages pour apprendre le pourquoi du comment. Toutefois, peut-être trop courte, je n'ai pas eu le temps de plonger dans cet univers.

Suivent les nouvelles d'Alexandra Lapierre, Agnès Ledig (sur une maman isolée, particulièrement touchante), Pierre Lemaître (sur un veuf isolé, tout aussi touchant), Guillaume Musso; la nouvelle de Marc Levy, tout à fait d'actualité car Aaron et Mehdi explique le ressenti de leur peuple l'un envers l'autre; Le Parfait, de Tatiana de Rosnay, nouvelle qui peut également rappeler des situations similaires à beaucoup de personnes, quand la belle-mère se mêle de tout; Gabrielle, de Frank Thilliez, très belle nouvelle sur l'amour éternel, et Langouste Blues de Bernard Werber, grâce à qui nous pouvons voir la vie à travers les yeux d'une langouste qui attend son heure dans un restaurant.

Deux nouvelles m'ont surtout marquées.
Tout d'abord, La Part de Reine, de Eric-Emmanuel Schmitt: Clovis, un sans-abris, refuse l'argent qu'on lui donne en échange des services qu'il rend. Tout ce qu'il demande, c'e'st à manger, car il vit au jour le jour, et ce qu'il a en trop, il le donne à d'autres sans-abris, sans savoir s'il aura de quoi manger demain ou non. Lorsqu'un petit garçon découvre ça, Clovis lui explique sa façon de penser, en prenant en exemple sa chienne, qui lui a toujours fait confiance, qui se sentait en sécurité avec lui, qu'elle mange ou non, car elle savait qu'elle mangerait bien un jour. C'est la nouvelle la plus longue du recueil, je n'en dis pas plus, je vous laisse le plaisir de la découvrir, et de verser quelques larmes, car c'est une bonne leçon d'humanité que l'auteur nous offre là.

Enfin, la nouvelle qui m'a le plus plu est Mange le dessert d'abord, celle de Gilles Legardinier. Sur les treize auteurs, c'est le seule à ne pas avoir écrit de fiction. Il prend la plume et nous raconte deux souvenirs qui tournent autour du repas. Le premier, c'est le souvenir d'un repas pris chez ses parents, à l'annonce de l'achat de sa maison. Il se fait une joie d'expliquer les plans à son père, et d'écouter ses conseils en retour, sans se douter que ce sera leur dernière conversation...
Son deuxième souvenir, c'est le souvenir d'un enterrement en Angleterre, l'enterrement d'un membre de l'équipe de tournage avec laquelle il travaillait. Il se rappelle de la cérémonie, qu'il décrit paradoxalement avec humour, et surtout du repas de famille qui a suivi les obsèques. Le titre de la nouvelle est la conclusion de ce récit, qui nous rappelle que l'on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve, alors autant profiter des meilleures choses tant qu'on le peut.
Voilà, j'ai les larmes aux yeux rien qu'en parlant de cette nouvelle.


J'espère vous avoir convaincus d'acheter ce recueil, même si, comme moi, vous êtes sensibles, vous passerez quand même un bon moment de lecture ;)

vendredi 7 novembre 2014

Gravé dans le sable, Michel Bussi

Hello!
Comme vous le savez car j'ai écrit un article pour me vanter de mes dédicaces de Michel Bussi, j'ai enfin fini de lire Gravé dans le Sable, acheté le mois dernier à la librairie Bulle d'Encre à Houdan, lors de la rencontre avec Monsieur Bussi.


Résumé: Quel est le prix d’une vie ?
Quand on s’appelle Lucky, qu’on a la chance du diable, alors peut-être la mort n’est-elle qu’un défi. Un jeu. Ils étaient cent quatre-vingt-huit soldats sur la péniche en ce jour de juin 1944. Et Lucky a misé sa vie contre une hypothétique fortune.
Alice, sa fiancée, sublime et résolue, n’a plus rien à perdre lorsque vingt ans plus tard, elle apprend l’incroyable pacte conclu par Lucky quelques heures avant le Débarquement.
De la Normandie aux Etats-Unis, elle se lance à la quête de la vérité et des témoins... au risque de réveiller les démons du passé.


Publié le mois dernier par Presse de la cité, ce roman est un fait une réédition de Omaha Crimes.
J'ai beaucoup aimé la préface, le petit mot qu'a écrit Michel Bussi pour expliquer son ressenti en temps qu'auteur: son organisation, ses recherches... En effet, j'ai trouvé l'histoire bien documenté, notamment pour la description de Washington.

J'ai eu un peu de mal au tout début du roman, car on ne suit pas un seul personnage ou un seul groupe, mais plusieurs personnages. Le début est un peu un roman choral, entre les jeunes soldats américains près à débarquer sur les plages de Normandie, Lison Munier qui veut partir à la rescousse d'un soldat peut-être encore vivant, d'un soldat qui se bat "pour la France" tandis que ses parents restent cloîtrés chez eux en attendant que la guerre cesse...

Après les descriptions du débarquement, ellipse de 20 ans. On se retrouve en 1964, et c'est là que l'histoire démarre vraiment. L'anniversaire du débarquement, une jeune veuve qui vient sur les lieux, qui apprend le pacte passé entre son défunt fiancé et un riche héritier, un échange de place contre une fortune... qu'elle n'a pas touchée. Face à cette injustice, les anciens rangers, mais de Lucky, vont aider Alice pour que justice soit faite. Mais Emilia Arlington, la mère du riche soldat, ne compte pas rembourser Alice et n'hésitera pas à utiliser tous les moyens possibles pour étouffer l'affaire et révéler au grand jour que son fils était un lâche...

Je ne vous en dit pas plus. Je n'ai pas autant aimé Gravé dans le Sable que Nymphéas Noirs, l'atmosphère n'est pas la même, même si comme pour Giverny, les plages de Normandie me sont familières. Peut-être étais-je trop fatiguée pour apprécier le roman à sa juste valeur, néanmoins à chaque page, je voulais connaître la suite de l'enquête ( ce qui est embêtant quand on doit se coucher tôt et que le livre nous fait de l'oeil, posé tranquillement sur la table de chevet).

Si vous êtes convaincus, tant mieux, si vous êtes convaincus et QU'EN PLUS vous aimeriez avoir ce roman dédicacé, Michel Bussi sera à la foire du livre de Brive ce weekend!

Plus d'infos: http://www.foiredulivre.net/

Pour ceux qui ne savent pas où Brive-la-Gaillarde se trouve, vous prenez l'A20 direction Toulouse et c'est toujours tout droit! Si vous venez de Toulouse, c'est tout droit dans l'autre sens... pas loin de Martel, où se tient le festival de la BD tous les étés... Je m'arrête là.

lundi 3 novembre 2014

Achats du weekend... Que du Maxime Chattam!

En prévisions des longues soirées d'hiver, je me suis (encore) acheté quelques livres ce weekend. Trois romans, seulement trois, donc je ne tiendrai pas l'hiver avec, peut-être deux semaines si je ne lis pas beaucoup (avec les conseils de classes qui approchent, les bulletins à remplir et les réunions parents-profs, croyez moi que je n'aurais pas beaucoup de temps à moi^^).

Anyway, je me suis offert trois romans de Maxime Chattam que je n'avais pas encore:

L'âme du mal et Maléfices font partie de la trilogie du mal, qui comprend également In Tenebris (que je vous recommande!)

Je n'ai rien écrit sur Chattam jusqu'à maintenant, néanmoins je vous conseille de toute urgence La Promesse des Ténèbres, un thriller particulièrement prenant, si prenant que même après l'avoir lu, je suis restée quelques jours dans cet univers lugubre...