Lectures...

Des lectures d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, et celles de demain qui n'ont pas encore été traduites :)


mardi 23 décembre 2014

L'accro du shopping dit oui, Sophie Kinsella





On continue dans la série des accros du shopping, avec cette fois-ci le tome 3, paru chez Piment en janvier 2004. Comme le titre l'indique, après avoir rencontré Luke dans le tome 1 et s'être installée avec lui à Manhattan dans le tome 2, Becky doit maintenant préparer son mariage.




Résumé : Becky et Luke sont heureux de vous faire part de leur mariage.
Dernier volet d’une trilogie désopilante, L’Accro du shopping dit oui marque le retour de Becky, cette fois-ci bien décidée à faire du plus beau jour de sa vie un événement inoubliable.
Faisant fi des mauvaises langues qui lui prédisent l’enfer auprès d’une dépensière pathologique, Luke vient de demander Becky en mariage. Pour une accro du shopping, c’est la consécration… ou le début du cauchemar.
Car Becky va très vite se retrouver dans une drôle de situation. Doit-elle se marier dans la maison de ses parents, au cœur de la campagne anglaise, et pousser le devoir filial jusqu’à porter la robe de sa mère ? Celle qui la fait ressembler à un feuilleté à la viande ? Ou se soumettre aux exigences de sa très chic belle-mère : liste de mariage glamourissime, somptueuse cérémonie au Plaza et immersion dans la crème du gratin new-yorkais ?
Cruel dilemme, mais impossible n’est pas Becky… 


Dans ce troisième tome, on retrouve donc Becky Bloowood, soon-to-be Becky Brandon, tiraillée entre deux choix de mariage : se ranger du côté de sa belle-mère qui lui oragnise, tous frais payés, un splendide, mais vraiment oufissime mariage au Plaza, à New-York, avec 400 invités, un décors de conte de fée inspiré de la Belle au Bois dormant, une robe de princesse, ou bien célébrer le plus beau jour de sa vie avec ses parents et ses amis, dans la maison familiale à Oxshott…
On retrouve les éléments familiers de Becky : ses doutes, ses cachoteries concernant son compte en banque, sa notion de ce que sont les « dépenses ménagères » ( des jupes miu-miu, un bar des années 30…), son désarroi face à une situation inconnue (rien que la scène des contractions de Suze, son amie enceinte, vaut le coup de lire le roman). Bref, encore 500 pages dévorées en un rien de temps !

Connaissant l’accro du shopping, on pense que le mariage au Plaza est une évidence : cadeaux de mariage hors de prix, gâteaux à 3 000€… Elle est néanmoins mal à l’aise à chaque fois qu’elle pense à ses parents, qui ont investi beaucoup de temps dans les préparatifs. Quel sera son choix ? Comment va-t-elle s’en sortir ? A lire pour savoir ;)

J’ai commencé à lire Shopaholic and Sister, et papa Noël devrait m’apporter Shopaholic to the stars si j’ai été gentille cette année… A suivre donc !

jeudi 18 décembre 2014

A Dog's life, Peter Mayle

A Dog’s Life, c’est un livre que j’ai mis environ un an à lire. Ca paraît beaucoup. Tout simplement, je l’ai commencé l’an passé, l’ai trouvé assez ennuyant, et quand j’ai vu la taille de ma PàL ( plus que 159 livres d’avance, yes !) je me suis dit qu’il fallait bien que je finisse de le lire. C’est chose faîte.

Sorti sous le titre Une vie de Chien, publié aux éditions Nil en 1997, c’est un roman dont l’idée de départ est originale, mais pas assez bien exploitée (à mon humble avis).


Résumé : Dans le sud de la France, à travers les aléas de la vie de " Boy ", un chien à qui il prête une conscience et l'usage d'une voix intérieure, Peter Mayle se fait le porte-parole de la condition canine, en même temps qu'il se sert de cette métaphore animalière pour pointer quelques travers de la condition humaine.
Boy passe ainsi en revue les propriétaires d'animaux domestiques, les chasseurs, les dresseurs, les couples et leurs amis... Car ce chien n'est pas n'importe qui, fervent admirateur de Proust, ses propos ne manquent pas de mordant! Avec un humour ravageur, chacune des aventures de ce " meilleur ami de l'homme " façonne le portrait, ironique et parfois peu flatteur, de nos propres mœurs.


Le résumé m’a donné envie de le lire. Après tout, ce n’était pas mal de la part de Peter Mayle de nous raconter l’arrivée du chien qu’il adopte dans sa maison, mais du point de vue du chien. Comme l’indique le résumé de Babelio, Mayle profite d’utiliser la voix du chien pour dénoncer certains travers humains.
Néanmoins, je n’ai pas été emballée par la narration. C’est lent, ça manque de rythme, « Boy » passe du coq à l’âne, ce n’est qu’une série d’anecdotes, et des anecdotes que j’ai trouvé sans grand intérêt.
Il est vrai qu’on rigole souvent des bêtises de nos propres animaux, peut-être que Peter Mayle a trouvé ça intéressant de partager son expérience de nouveau maître avec ses lecteurs, mais ça ne m’a pas convaincue.


C’était le premier roman de Peter Mayle que je lisais, j’ai également A Year In Provence dans ma PàL, qui est aussi autobiographique, j’espère que j’apprécierais ce roman davantage.

mercredi 17 décembre 2014

Joyland, Stephen King


Un des derniers de Stephen King, qui m'a été offert en cadeau de départ par les collègues qui connaissaient mes goûts: Joyland, de Stephen King.
Paru en France le 30 avril 2014 aux éditions Albin Michel, je m'attendais, vu le thème, à une suite de ça. Il y a beau avoir des clowns, ils n'ont pas vraiment le même tempérament que le précédent protagoniste des romans de King.

Quatrième de couverture française, édition Albin Michel :
Les clowns vous ont toujours fait un peu peur ?
L’atmosphère des fêtes foraines vous angoisse ?
Alors, un petit conseil : ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d’orage.
Après une rupture sentimentale, Devin Jones, 21 ans, débarque l’été 1973 à Joyland, petit parc d’attraction sur le littoral de la Caroline du Nord. Il est embauché avec d’autres étudiants pour compléter l’équipe de forains, à la fois étrange et joyeuse.  Sa rencontre avec un petit garçon doué de voyance, atteint d’une maladie grave, et surtout de sa mère, va changer la vie de Devin. Obsédé par le mystère du train fantôme soi-disant hanté par le spectre d’une femme égorgée 4 ans auparavant, le jeune homme se lance dans l’enquête. Un nouveau meurtre est-il possible ? Parviendra-t-il à l’éviter ? Une chose est sûre, l’aventure le changera à jamais.
Stephen King nous plonge avec une douce nostalgie, dans l’atmosphère d’une Amérique rétro.

Quatrième de couverture AMERICAINE :
L'étudiant Devin Jones prend un job d'été à Joyland, espérant ainsi oublier la fille qui a brisé son coeur. Mais il guérira en rencontrant quelque chose de bien plus terrible : l'héritage d'un tueur vicieux et le destin d'un enfant mourant, ainsi que la sombre vérité de la vie - et ce qui vient après -, et cela le changera à jamais.

Une histoire prenante autour de l'amour et de la perte, au sujet du fait de grandir et d'avoir grandit, ainsi que ceux qui ne peuvent faire ni l'un ni l'autre parce que la mort les emporte trop tôt. JOYLAND est un Stephen King au sommet de son art de conteur. Avec toutes les émotions des chefs d'oeuvres tels que LA LIGNE VERTE ou LES EVADES (nb : film adaptant une de ses nouvelles), JOYLAND est à la fois une histoire de mystère, une histoire d'horreur, et un roman mélancolique, un roman qui émouvera chacun, même le lecteur le plus aguerri.
Aparté: j'aime la façon dont les Américains spoilent (je suis linguiste, je francise le verbe, oui môsieur!) le lecteur dès le résumé. 
Néanmoins, cela me permet de vous spoiler moi-même un peu.
Effectivement, on retrouve là bon nombre d'ingrédients qui font des romans de Stephen King, des romans de Stephen King. Il y a du fantastique, un peu d'horreur, un personnage qui part à la recherche de son soi profond, un personnage attachant, des twists...

Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est que justement, tous les ingrédients traditionnels de King ne sont pas réunis, contrairement à un autre roman paru récemment, Doctor Sleep (article à venir). En fait, on se laisse porter par l’histoire de cet étudiant qui travaille pendant les vacances d’été, les attractions qu’il doit nettoyer, le costume de la mascotte du parc qu’il doit porter même pendant la canicule, son histoire d’amour, ses moments avec ses colocs…
J’ai vraiment eu l’impression, plus que de lire un roman, de partager un bout de vie avec le héros.
Et plus qu’un livre d’horreur ou de fantastique, Joyland se rapproche plus d’un roman policier : un meurtre a été commis il y a nombres d’années dans le train fantôme, l’esprit de la victime réapparaît pour se faire venger  (ou est-ce le fruit de l’imagination des touristes ?), et notre héros part à la châsse au tueur.

Un détail : la description du parc d’attraction, avec ses vieux manèges et ses personnages un peu miteux, m’a fait penser au Parc Saint Paul, près de Beauvais, où je suis déjà allée quelque fois. Avec l’image de ce parc en tête, j’étais littéralement transportée dans l’univers du roman.


Avis aux amateurs !



lundi 8 décembre 2014

L'accro au Shopping, Sophie Kinsella

Presque un mois sans rien écrire, et je dois l'avouer, presque un mois que je suis sur le même roman. Enfin, plus précisément, sur trois romans, que je continue en fonction de mon niveau de fatigue: L'appel du Coucou de Robert Galbraith, 5ème Règne de Maxime Chattam et L'accro du shopping dit oui de Sophie Kinsella.
Ayant vu le film plusieurs fois, je me suis mise à lire de la Chick lit récemment ( grâce à mon amie qui m'en a offert, cf http://pageaprespage.fr/) et je me suis mise par conséquent en quête de lire toute la série de l'accro du shopping.



Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu'un peu de shopping pour se remonter le moral... C'est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes... rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu'au jour ou, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s'efforce de s'amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes... Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l'achat et à l'appel vibrant des soldes ?

Confession d'une accro du shopping, le tome 1, est celui dans lequel on fait la connaissance de Becky Bloomwood, conseillère dans un magazine de finance... mais qui est elle-même toujours à découvert. Elle vit en colocation à Londres avec son amie Suze, qui lui reproche ses achats compulsifs. Suite à un manque d'argent devant une écharpe hors de prix qu'elle devait absolument acheter ( pour sa tante, à l'hôpital, voyons...), un confrère millionnaire lui avance 20£. Cet homme, c'est Luke Brandon, de la Brandon company. Entre haine, dénonciation calomnieuse et mensonge à son banquier, les relations entre Becky et Luke sont plutôt tendues. Jusqu'au jour où...

Je n'en dit pas plus et passe au tome 2, L'accro du Shopping à Manhattan.
 



Becky Bloomwood, la terreur des distributeurs ne s'est guère assagie question finances. Mais à quoi bon être devenue la journaliste financière la plus populaire d'Angleterre si l'on n'en profite pas ? Heureusement, elle file le parfait amour avec le séduisant Luke qui monte une nouvelle agence de communication à... New York ! Le rêve pour toute accro du shopping qui se respecte !
Aux anges, Becky s'envole avec lui vers ce paradis de la consommation ou elle se grise de soldes, de marques et de boutiques. L'ivresse tourne à la gueule de bois quand, dans un tabloïd anglais, on découvre un cliché de Becky en pleine frénésie d'achats sur la Cinquième Avenue : adieu la crédibilité !

Pour celles (et ceux) qui ont vu le film,on retrouve Becky, qui s'est installée avec Luke à Manhattan. Et là-bas, c'est pareil qu'à Londres. Entre entretien d'embauche pour la télévision et shopping à gogo, Becky ne sait plus où donner de la tête!
Et surtout, elle rencontre sa belle-mère...

Ce que j'ai aimé dans ces livres, c'est de retrouver les éléments marquants du film (oui, j'ai vu le film avant de les lire, j'assume!). J'imaginais la bouille de Becky, les tonnes de vêtements accumulées dans sa chambre, le charisme de Luke... Et je revoyais la scène où elle est avec sa belle-mère au restaurant, où elle avait pris soin de s'habiller avec une jupe noire et un chemisier blanc, très classe, très sobre, et où elle s'est retrouvée à faire le service car elle était habillée comme les serveuses...

Il y a toutefois un élément qui m'a dérangée dans ce roman: Becky s'installe à Manhattan. Elle commence les préparatifs en juillet, mais est à New-York en septembre 2001. Oui, septembre 2001, cependant à aucun moment il n'est fait référence au crash du World Trade Center. Est-ce pour ne garder que le côté léger des aventures de l'accro du shopping et ne pas sombrer dans l'historique, le dramatique? Est-ce un oubli de l'auteur? C'est vrai que ça m'a perturbée, mais c'est peut-être mon côté prof de civi^^

Je dois vous avouer qu'hier soir, fatiguée, j'ai demandé à mon compagnon de me faire la lecture. Quand il a commencé à me lire L'accro du shopping dit oui avec une voix de femme un peu bébête, je me suis dit "mais c'est vrai, c'est idiot comme livre..." Puis j'ai pensé: "c'est de la chick lit, c'est pour les nanas, moi ça me plaît, et ça me change les idées". Et une fois de plus, je n'apprends pas grand-chose (hormis les noms des grands magasins américains et britanniques, et les noms des quartiers riches et huppés, c'est toujours bon d'avoir des ressources pour une prof d'anglais^^) mais j'assume, ça me fait rire. Ces romans ont même une fonction cathartique: je n'ai quasiment pas fait de shopping depuis que j'ai attaqué la série Becky Bloowood. Isn't it wonderful? :)

Bientôt, un avis sur la suite des aventures de Becky!