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dimanche 8 mai 2016

Le chevalier au bouclier vert, Odile Weulersse

Publication: 1990
Edition: Le livre de poche jeunesse

L'histoire: ( résumé disponible sur wikipédia)
Au XIIe siècle, dans le pays des Francs, le jeune Thibaut de Sauvigny sauve Éléonore, la fille du comte de Blois alors qu’elle est attaquée par des brigands. Pour le remercier de sa bravoure, le comte de Montcornet, vassal du comte de Blois adoube Thibaut et lui remet son épée : Santacrux (« Sainte croix ») et un bouclier vert.
Le comte de Montcornet, le vassal du père, se retire dans un monastère et c’est son fils Foulque qui lui succède. Celui-ci demande Éléonore en mariage mais elle refuse. Foulque demande à Thibaut de devenir son vassal mais Thibaut préfère partir à l’aventure que de servir Foulque. Accompagné de Barnabé, il est grièvement blessé par des bandits. Il est soigné par une vieille femme en haillons qui vit dans la forêt. Thibaut est tellement heureux qu’en remerciant la vieille femme, il la libère d’un sort et elle se transforme en jeune et belle demoiselle. C’est la fée Hadelize. Elle remet alors à Thibaut une pierre magique qui le protégera du mal. Mais cette pierre ne doit toucher personne d’autre sous peine de lui provoquer une maladie mortelle.
Thibaut se rend à un tournoi à Juvignole. Il rencontre et joute avec Ernaud le Fier qu'il bat. Il rencontre Torticolis, un jongleur. Thibaut remporte tous les combats et se retrouve enfin face à Foulque. Thibaut bat aussi Foulque. Avec cette victoire, il devient chevalier du comte de Blois.
Foulque monte son armée contre le comte de Blois afin d’obtenir la main d’Éléonore. Pendant les combats, le comte de Blois est mortellement blessé. Deux de ses enfants, Rosamonde et Gascelin accusent Thibaut d’avoir tué leur père. Rosamonde pose la pierre magique sur le front d’Éléonore et celle-ci est touchée par la malédiction.
Thibaut réussit toutes les épreuves pour retrouver la fée Hadelize qui pourra guérir Éléonore. Mais Foulque va enlever Éléonore avec l’aide de Rosamonde et la fait enfermer dans un cachot. Finette, la servante d’Éléonore, organise l’évasion de sa maîtresse. Dans leur fuite vers Paris pour se réfugier dans un couvent, les deux jeunes femmes rencontrent des lépreux. Éléonore jette sa bague pour se débarrasser d’eux.
Pendant ce temps, Thibaut et ses compagnons se rendent à Paris déguisés en lépreux pour obtenir de l’aide du roi Louis VI le Gros. Ils retrouvent aussi Éléonore et Finette.
Accusé de vendre des armes à l’ennemi, Thibaut est banni par le roi. Il réussit à regagner la confiance du roi en lui sauvant la vie. Il rejoint l’armée du roi et de retour à Blois, il combat Foulque. Grièvement blessé, Foulque demande à Rosamonde de faire appel à un sorcier pour le sauver. Celle-ci va voir le sorcier, mais lui demande de tuer Éléonore plutôt que de le sauver. Torticolis réussit à vaincre le sorcier avec sa voix avant qu'il ne plante l'aiguille dans la poupée à tête d’Éléonore.


Mon avis : Je ne mets pas le tout dernier paragraphe du résumé, mais bon, c’est de la littérature jeunesse, on se doute de la fin… qui, justement, ne m’a pas laissée sur ma faim.
J’ai décidé de ire ce roman pour deux raisons : 
- J’ai décidé de vider ma PàL, de réduire la quantité de livre que j’ai en stock depuis des lustres ( pour celui-là, au moins deux lustres…) ; 
- J’avais dans l’idée de me refaire tout le cycle arthurien, notamment les romans de Chrétien de Troyes et de Christian de Montella.
Bon, là, c’est mort. Très clairement, c’est, je crois bien, la première fois que je lis un roman autant en diagonale. J’ai eu le courage de tout lire au depuis, soit une bonne centaine de pages, mais quand j’ai vu que je n’avançais pas et que je risquais de décrocher, j’ai passé la vitesse supérieure. De toute façon, je n’ai pas manqué grand-chose. Parfois, il sufisait de lire deux ou trois lignes d’une page pour pouvoir suivre l’intrigue. Selon moi, ce roman ne doit pas être mu comme un roman, mais plutôt comme un scénario. Pas de discours indirect libre, pas de Stream of consciousness (ouais, j’adore le stream), des descriptions de paysages et d’actions factuelles… Vraiment, je n’ai eu aucune empathie pour les personnages car ils étaient des présences, des figures sur scène, mais pas des compagnons de route, quand on veut parcourir 284 pages comme ça…
Je n’enlève pas au mérite de l’auteure d’avoir écrit Le Chevalier au Bouclier Vert, c’est une histoire qui peut plaire à un public plus jeune (et là, je prends un coup de vieux, la litté jeunesse et la Teen lit ne sont plus pour moi), mais en lisant ce roman, je me suis dit que c’était le genre d’histoire à passer le matin sur NT1 ( il y a des téléfilms adaptés de contes, c’est toujours plus intéressant que certains programmes…). Un téléfilm d’une heure, j’aurais sûrement regardé. Là, le livre… j’ai eu du mal à le digérer. Dommage.

Finalement, je ne me suis pas lancée dans le cycle arthurien, j’ai commencé un roman de Jenny Colgan, Welcome To Rosie Hopkins’ Sweetshop of Dreams, de la bonne chick lit comme j’aime ! Avis au prochain article !

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