Aujourd’hui, je vous parle du premier roman d’un auteur que j’adore,
Maxime Chattam. Sorti en 2006 chez Pocket, le 5ème Règne a reçu le prix du roman
fantastique au festival de Gérardmer.
Synospsis : Ils auraient dû se méfier. Respecter le
couvre-feu instauré depuis le meurtre du jeune Tommy Harper, retrouvé étranglé
près de la voie ferrée. Reposer ce vieux grimoire poussiéreux tant qu'il était
encore temps. Ne pas en tourner les pages. À présent, Sean le rêveur et sa
bande vont devoir affronter le Mal absolu : à Edgecombe, petite ville
tranquille de Nouvelle-Angleterre, les éléments se déchaînent, de nouveaux
adolescents disparaissent et de mystérieux hommes au charisme effrayant font
leur apparition.
En commençant ce roman, j’ai été tout de suite emballée par
l’introduction de l’auteur, sa description des cinq différents règnes, la
présentation des personnages.
Puis, peu à peu, je me demandais où le narrateur voulait
nous emmener. Dans une ambiance à la Stephen King- référence notamment à un
site indien hanté et à une résidence dans le Maine- et un long début qui m’a
fait penser aux Goonies, avec tous ces ados qui se retrouvent dans le grenier d’un
grand-père et tombent sur un livre maléfique, je n’étais pas sûre de là où j’allais.
Malheureusement, ce sentiment m’est resté jusqu’à la fin.
Ayant parlé de ce roman avec une amie fan inconditionnelle
de Maxime Chattam, je m’attendais à du fantastique, alors que j’ai découvert
Maxime Chattam avec le Léviatemps, La promesse des Ténèbres et In Tenebris, des
romans policiers qui m’ont emportée dans un autre monde. Là, je lisais des
mots, rien de plus, je n’étais pas dans l’action, je n’avais pas d’empathie
avec les personnages, très nombreux. La seule émotion que j’ai eue concernait
le grand-père d’un des garçons, mais je pense que cela est plus lié à mon
histoire qu’au roman en lui-même. Je ne me suis pas laissée entraîner dans ce
monde maléfique, je n’ai pas eu peur de l’Ogre, ni du monsieur aux yeux bleus…
Ce qui m’a aussi déplut dans ce roman, et là, il y a eu
problèmes de relecture, c’est la ponctuation et le « malgré que » qui
m’a gênée, mais ça, je sais que c’est mon gros défaut en tant que linguiste. Je
me suis fait violence pour passer outre et me plonger dans le roman, mais je n’ai
pas réussi. D’ailleurs, dans sa postface, Maxime Chattam explique qu’il espère
nous avoir fait peur… Je suis désolée, Monsieur Chattam, malgré tous les avis
positifs que j’avais entendu/lu sur ce roman, je n’ai pas eu peur L
Je souhaite aux lecteurs de frissonner de peur plus que moi à
chaque page !