Lectures...

Des lectures d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, et celles de demain qui n'ont pas encore été traduites :)


jeudi 12 février 2015

Providence, Valérie Tong Cuong

C’est un roman que j’ai acheté la semaine dernière, et que j’ai dévoré dans la journée. Publié chez J’ai lu en mars 2010, c’est un roman choral, genre que l’auteure maîtrise à merveille, et je suis objective J

Résumé : Une secrétaire exploitée, un amoureux transi sous le joug de sa maîtresse capricieuse, une brillante avocate dont la couleur de peau empêche l'avancement, un vieil homme seul atteint d'un cancer fulgurant... Tous ces personnages vont voir leur vie basculer grâce aux petits événements que la " Providence " jette sur leur passage. Croisant le destin de personnages en mal d'amour, Providence est un roman choral qui pointe, avec émotion et drôlerie, les solitudes de notre époque, les lâchetés de notre société.


J’ai tout de suite accroché, dès la première page. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. J’ai déjà lu L’atelier des Miracles, que j’avais adoré également, et on retrouve les mêmes règles d’écriture dans Providence : à chaque chapitre, son personnage, à chaque personnage, son histoire. Mais dans un roman choral, forcément, tous les personnages finissent par se retrouver, c’est le but. Un homme va à la boulangerie, veut se faire plaisir avec un macaron mais ne sait pas quel parfum choisir, laisse le dernier à la violette à une jolie jeune femme. Une femme va à la boulangerie, prend le dernier macaron à la violette, fait une allergie. Une jeune avocate a enfin sa chance, doit prendre les rennes car sa supérieure a fait une allergie. C’est comme ça, chapitre après chapitre, et ça continue, encore et encore. Chacun voit son destin évoluer, son chemin changer car il a croisé cette personne précise, à ce moment précis, et s’il ne l’avait pas croisée, son destin aurait été chamboulé. « Elle » aurait été renvoyée ; « Elle » ne serait pas restée bloquée dans l’ascenseur ; « il » n’aurait pas pu donner son sang…
C’est bien ça, la Providence, ce battement d’aile de papillon qui peut changer le cours d’une vie.
C’est un roman qui ne se lit pas, qui se dévore en un rien de temps, et on en redemande!

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