Lectures...

Des lectures d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, et celles de demain qui n'ont pas encore été traduites :)


vendredi 6 février 2015

le 5ème Règne, Maxime Chattam



Aujourd’hui, je vous parle du premier roman d’un auteur que j’adore, Maxime Chattam. Sorti en 2006 chez Pocket, le 5ème Règne a reçu le prix du roman fantastique au festival de Gérardmer.
Synospsis : Ils auraient dû se méfier. Respecter le couvre-feu instauré depuis le meurtre du jeune Tommy Harper, retrouvé étranglé près de la voie ferrée. Reposer ce vieux grimoire poussiéreux tant qu'il était encore temps. Ne pas en tourner les pages. À présent, Sean le rêveur et sa bande vont devoir affronter le Mal absolu : à Edgecombe, petite ville tranquille de Nouvelle-Angleterre, les éléments se déchaînent, de nouveaux adolescents disparaissent et de mystérieux hommes au charisme effrayant font leur apparition.


En commençant ce roman, j’ai été tout de suite emballée par l’introduction de l’auteur, sa description des cinq différents règnes, la présentation des personnages.
Puis, peu à peu, je me demandais où le narrateur voulait nous emmener. Dans une ambiance à la Stephen King- référence notamment à un site indien hanté et à une résidence dans le Maine- et un long début qui m’a fait penser aux Goonies, avec tous ces ados qui se retrouvent dans le grenier d’un grand-père et tombent sur un livre maléfique, je n’étais pas sûre de là où j’allais. Malheureusement, ce sentiment m’est resté jusqu’à la fin.
Ayant parlé de ce roman avec une amie fan inconditionnelle de Maxime Chattam, je m’attendais à du fantastique, alors que j’ai découvert Maxime Chattam avec le Léviatemps, La promesse des Ténèbres et In Tenebris, des romans policiers qui m’ont emportée dans un autre monde. Là, je lisais des mots, rien de plus, je n’étais pas dans l’action, je n’avais pas d’empathie avec les personnages, très nombreux. La seule émotion que j’ai eue concernait le grand-père d’un des garçons, mais je pense que cela est plus lié à mon histoire qu’au roman en lui-même. Je ne me suis pas laissée entraîner dans ce monde maléfique, je n’ai pas eu peur de l’Ogre, ni du monsieur aux yeux bleus…
Ce qui m’a aussi déplut dans ce roman, et là, il y a eu problèmes de relecture, c’est la ponctuation et le « malgré que » qui m’a gênée, mais ça, je sais que c’est mon gros défaut en tant que linguiste. Je me suis fait violence pour passer outre et me plonger dans le roman, mais je n’ai pas réussi. D’ailleurs, dans sa postface, Maxime Chattam explique qu’il espère nous avoir fait peur… Je suis désolée, Monsieur Chattam, malgré tous les avis positifs que j’avais entendu/lu sur ce roman, je n’ai pas eu peur L

Je souhaite aux lecteurs de frissonner de peur plus que moi à chaque page !

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