Un des derniers de Stephen King,
qui m'a été offert en cadeau de départ par les collègues qui connaissaient mes
goûts: Joyland, de Stephen
King.
Paru en France le 30 avril 2014 aux
éditions Albin Michel, je m'attendais, vu le thème, à une suite de ça. Il y a beau avoir des
clowns, ils n'ont pas vraiment le même tempérament que le précédent
protagoniste des romans de King.
Quatrième de couverture
française, édition Albin Michel :
Les
clowns vous ont toujours fait un peu peur ?
L’atmosphère
des fêtes foraines vous angoisse ?
Alors,
un petit conseil : ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d’orage.
Après une rupture sentimentale,
Devin Jones, 21 ans, débarque l’été 1973 à Joyland, petit parc d’attraction sur
le littoral de la Caroline
du Nord. Il est embauché avec d’autres étudiants pour compléter l’équipe de
forains, à la fois étrange et joyeuse. Sa rencontre avec un petit garçon
doué de voyance, atteint d’une maladie grave, et surtout de sa mère, va changer
la vie de Devin. Obsédé par le mystère du train fantôme soi-disant hanté par le
spectre d’une femme égorgée 4 ans auparavant, le jeune homme se lance dans l’enquête.
Un nouveau meurtre est-il possible ? Parviendra-t-il à l’éviter ? Une chose est
sûre, l’aventure le changera à jamais.
Stephen King nous plonge avec
une douce nostalgie, dans l’atmosphère d’une Amérique rétro.
Quatrième de couverture
AMERICAINE :
L'étudiant Devin Jones prend un
job d'été à Joyland, espérant ainsi oublier la fille qui a brisé son coeur.
Mais il guérira en rencontrant quelque chose de bien plus terrible : l'héritage
d'un tueur vicieux et le destin d'un enfant mourant, ainsi que la sombre vérité
de la vie - et ce qui vient après -, et cela le changera à jamais.
Une histoire prenante autour de l'amour et de la perte, au sujet du fait de grandir et d'avoir grandit, ainsi que ceux qui ne peuvent faire ni l'un ni l'autre parce que la mort les emporte trop tôt. JOYLAND est un Stephen King au sommet de son art de conteur. Avec toutes les émotions des chefs d'oeuvres tels queLA LIGNE VERTE
ou LES EVADES (nb : film adaptant une de ses nouvelles), JOYLAND est à la fois
une histoire de mystère, une histoire d'horreur, et un roman mélancolique, un
roman qui émouvera chacun, même le lecteur le plus aguerri.
Une histoire prenante autour de l'amour et de la perte, au sujet du fait de grandir et d'avoir grandit, ainsi que ceux qui ne peuvent faire ni l'un ni l'autre parce que la mort les emporte trop tôt. JOYLAND est un Stephen King au sommet de son art de conteur. Avec toutes les émotions des chefs d'oeuvres tels que
Aparté: j'aime la façon dont les
Américains spoilent (je suis linguiste, je francise le verbe, oui môsieur!) le
lecteur dès le résumé.
Néanmoins, cela me permet de vous
spoiler moi-même un peu.
Effectivement, on retrouve là bon
nombre d'ingrédients qui font des romans de Stephen King, des romans de Stephen
King. Il y a du fantastique, un peu d'horreur, un personnage qui part à la
recherche de son soi profond, un personnage attachant, des twists...
Ce que j'ai aimé dans ce roman,
c'est que justement, tous les ingrédients traditionnels de King ne sont pas
réunis, contrairement à un autre roman paru récemment, Doctor Sleep (article à
venir). En fait, on se laisse porter par l’histoire de cet étudiant qui
travaille pendant les vacances d’été, les attractions qu’il doit nettoyer, le
costume de la mascotte du parc qu’il doit porter même pendant la canicule, son
histoire d’amour, ses moments avec ses colocs…
J’ai vraiment eu l’impression, plus
que de lire un roman, de partager un bout de vie avec le héros.
Et plus qu’un livre d’horreur ou de
fantastique, Joyland se rapproche plus d’un roman policier : un meurtre a
été commis il y a nombres d’années dans le train fantôme, l’esprit de la
victime réapparaît pour se faire venger (ou est-ce le fruit de
l’imagination des touristes ?), et notre héros part à la châsse au tueur.
Un détail : la description du
parc d’attraction, avec ses vieux manèges et ses personnages un peu miteux, m’a
fait penser au Parc Saint Paul, près de Beauvais, où je suis déjà allée quelque
fois. Avec l’image de ce parc en tête, j’étais littéralement transportée dans
l’univers du roman.
Avis aux amateurs !
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