Lectures...

Des lectures d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, et celles de demain qui n'ont pas encore été traduites :)


lundi 8 décembre 2014

L'accro au Shopping, Sophie Kinsella

Presque un mois sans rien écrire, et je dois l'avouer, presque un mois que je suis sur le même roman. Enfin, plus précisément, sur trois romans, que je continue en fonction de mon niveau de fatigue: L'appel du Coucou de Robert Galbraith, 5ème Règne de Maxime Chattam et L'accro du shopping dit oui de Sophie Kinsella.
Ayant vu le film plusieurs fois, je me suis mise à lire de la Chick lit récemment ( grâce à mon amie qui m'en a offert, cf http://pageaprespage.fr/) et je me suis mise par conséquent en quête de lire toute la série de l'accro du shopping.



Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu'un peu de shopping pour se remonter le moral... C'est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes... rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu'au jour ou, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s'efforce de s'amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes... Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l'achat et à l'appel vibrant des soldes ?

Confession d'une accro du shopping, le tome 1, est celui dans lequel on fait la connaissance de Becky Bloomwood, conseillère dans un magazine de finance... mais qui est elle-même toujours à découvert. Elle vit en colocation à Londres avec son amie Suze, qui lui reproche ses achats compulsifs. Suite à un manque d'argent devant une écharpe hors de prix qu'elle devait absolument acheter ( pour sa tante, à l'hôpital, voyons...), un confrère millionnaire lui avance 20£. Cet homme, c'est Luke Brandon, de la Brandon company. Entre haine, dénonciation calomnieuse et mensonge à son banquier, les relations entre Becky et Luke sont plutôt tendues. Jusqu'au jour où...

Je n'en dit pas plus et passe au tome 2, L'accro du Shopping à Manhattan.
 



Becky Bloomwood, la terreur des distributeurs ne s'est guère assagie question finances. Mais à quoi bon être devenue la journaliste financière la plus populaire d'Angleterre si l'on n'en profite pas ? Heureusement, elle file le parfait amour avec le séduisant Luke qui monte une nouvelle agence de communication à... New York ! Le rêve pour toute accro du shopping qui se respecte !
Aux anges, Becky s'envole avec lui vers ce paradis de la consommation ou elle se grise de soldes, de marques et de boutiques. L'ivresse tourne à la gueule de bois quand, dans un tabloïd anglais, on découvre un cliché de Becky en pleine frénésie d'achats sur la Cinquième Avenue : adieu la crédibilité !

Pour celles (et ceux) qui ont vu le film,on retrouve Becky, qui s'est installée avec Luke à Manhattan. Et là-bas, c'est pareil qu'à Londres. Entre entretien d'embauche pour la télévision et shopping à gogo, Becky ne sait plus où donner de la tête!
Et surtout, elle rencontre sa belle-mère...

Ce que j'ai aimé dans ces livres, c'est de retrouver les éléments marquants du film (oui, j'ai vu le film avant de les lire, j'assume!). J'imaginais la bouille de Becky, les tonnes de vêtements accumulées dans sa chambre, le charisme de Luke... Et je revoyais la scène où elle est avec sa belle-mère au restaurant, où elle avait pris soin de s'habiller avec une jupe noire et un chemisier blanc, très classe, très sobre, et où elle s'est retrouvée à faire le service car elle était habillée comme les serveuses...

Il y a toutefois un élément qui m'a dérangée dans ce roman: Becky s'installe à Manhattan. Elle commence les préparatifs en juillet, mais est à New-York en septembre 2001. Oui, septembre 2001, cependant à aucun moment il n'est fait référence au crash du World Trade Center. Est-ce pour ne garder que le côté léger des aventures de l'accro du shopping et ne pas sombrer dans l'historique, le dramatique? Est-ce un oubli de l'auteur? C'est vrai que ça m'a perturbée, mais c'est peut-être mon côté prof de civi^^

Je dois vous avouer qu'hier soir, fatiguée, j'ai demandé à mon compagnon de me faire la lecture. Quand il a commencé à me lire L'accro du shopping dit oui avec une voix de femme un peu bébête, je me suis dit "mais c'est vrai, c'est idiot comme livre..." Puis j'ai pensé: "c'est de la chick lit, c'est pour les nanas, moi ça me plaît, et ça me change les idées". Et une fois de plus, je n'apprends pas grand-chose (hormis les noms des grands magasins américains et britanniques, et les noms des quartiers riches et huppés, c'est toujours bon d'avoir des ressources pour une prof d'anglais^^) mais j'assume, ça me fait rire. Ces romans ont même une fonction cathartique: je n'ai quasiment pas fait de shopping depuis que j'ai attaqué la série Becky Bloowood. Isn't it wonderful? :)

Bientôt, un avis sur la suite des aventures de Becky!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire