Ayant vu le film plusieurs fois, je me suis mise à lire de la Chick lit récemment ( grâce à mon amie qui m'en a offert, cf http://pageaprespage.fr/) et je me suis mise par conséquent en quête de lire toute la série de l'accro du shopping.
Confession d'une accro du shopping, le tome 1, est celui dans lequel on fait la connaissance de Becky Bloomwood, conseillère dans un magazine de finance... mais qui est elle-même toujours à découvert. Elle vit en colocation à Londres avec son amie Suze, qui lui reproche ses achats compulsifs. Suite à un manque d'argent devant une écharpe hors de prix qu'elle devait absolument acheter ( pour sa tante, à l'hôpital, voyons...), un confrère millionnaire lui avance 20£. Cet homme, c'est Luke Brandon, de la Brandon company. Entre haine, dénonciation calomnieuse et mensonge à son banquier, les relations entre Becky et Luke sont plutôt tendues. Jusqu'au jour où...
Je n'en dit pas plus et passe au tome 2, L'accro du Shopping à Manhattan.
Et surtout, elle rencontre sa belle-mère...
Ce que j'ai aimé dans ces livres, c'est de retrouver les éléments marquants du film (oui, j'ai vu le film avant de les lire, j'assume!). J'imaginais la bouille de Becky, les tonnes de vêtements accumulées dans sa chambre, le charisme de Luke... Et je revoyais la scène où elle est avec sa belle-mère au restaurant, où elle avait pris soin de s'habiller avec une jupe noire et un chemisier blanc, très classe, très sobre, et où elle s'est retrouvée à faire le service car elle était habillée comme les serveuses...
Il y a toutefois un élément qui m'a dérangée dans ce roman: Becky s'installe à Manhattan. Elle commence les préparatifs en juillet, mais est à New-York en septembre 2001. Oui, septembre 2001, cependant à aucun moment il n'est fait référence au crash du World Trade Center. Est-ce pour ne garder que le côté léger des aventures de l'accro du shopping et ne pas sombrer dans l'historique, le dramatique? Est-ce un oubli de l'auteur? C'est vrai que ça m'a perturbée, mais c'est peut-être mon côté prof de civi^^
Je dois vous avouer qu'hier soir, fatiguée, j'ai demandé à mon compagnon de me faire la lecture. Quand il a commencé à me lire L'accro du shopping dit oui avec une voix de femme un peu bébête, je me suis dit "mais c'est vrai, c'est idiot comme livre..." Puis j'ai pensé: "c'est de la chick lit, c'est pour les nanas, moi ça me plaît, et ça me change les idées". Et une fois de plus, je n'apprends pas grand-chose (hormis les noms des grands magasins américains et britanniques, et les noms des quartiers riches et huppés, c'est toujours bon d'avoir des ressources pour une prof d'anglais^^) mais j'assume, ça me fait rire. Ces romans ont même une fonction cathartique: je n'ai quasiment pas fait de shopping depuis que j'ai attaqué la série Becky Bloowood. Isn't it wonderful? :)
Bientôt, un avis sur la suite des aventures de Becky!
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